Smalto et l’équipe de France – Les costumes 2 étoiles
La Maison Smalto, habilleur officiel de l’Equipe de France, nous a dévoilé les tenues de ville « 2 étoiles » que les joueurs et le staff des Bleus étrenneront lors de la remise de leur légion d’honneur à l’Elysée, le 4 juin prochain.
Smalto et l’équipe de France – la remise de la légion d’honneur
« Une délicate attention de la part de la Maison Smalto pour célébrer ce partenariat placé sous le signe de l’excellence et de l’élégance. «
La journée de présentation a eu lieu dans un superbe cadre, celui de l’hôtel particulier Cahen d’Anvers au 2 rue Bassano en plein cœur du 8ème arrondissement de Paris.
3 styles ont été créés spécialement pour l’équipe des bleus : avec ou sans cravate, chemise ouverte décontractée, bleue ou noire, mais toujours dans un style très élégant et chic …
Petit historique de la maison Smalto
« Francesco Smalto, né le 5 novembre 1927 à Reggio de Calabre et décédé le 5 avril 2015 à Marrakech à l’hôtel de la Mamounia, est un couturier italien.
Francesco Smalto fonde sa maison en février 1962 et s’installe rue La Boétie à Paris.
Rapidement, il impose son style et invente par exemple une méthode de prise de mesure unique, fait breveter des modèles exclusifs et développe des tissus d’exception chaque saison chez les tisserands britanniques Holland & Sherry. La marque Smalto gagne en notoriété et séduit une clientèle internationale comme le roi Hassan II du Maroc.
La marque Smalto est rachetée dans les années 2000 par Alain Duménil, qui investissait dans le luxe via la société Aliances Designers.
Les collections restent fidèles aux signes de reconnaissance de la marque : l’épaule roulée, le revers plaqué à l’équerre, l’emmanchure peu profonde mais large, le troisième bouton toujours dans l’alignement de la poche passepoilée, les parmentures en un seul morceau, les boutonnières milanaises. »
« La romancière Françoise Sagan écrivit un jour à propos de Francesco Smalto : « C’est un de ces rares hommes, qui peut mêler le luxe et la sobriété, le quotidien et l’éclat. C’est un artisan et un seigneur ». »
- 1960 : Avec ses vêtements sur-mesure ajustés, la Maison Smalto révolutionne la garde-robe masculine et son vocabulaire ; du costume rayé au smoking blanc et à la saharienne jusqu’aux costumes futuristes aux longues cuissardes en vinyle. La recherche du confort et de la décontraction tout en préservant la ligne et l’allure dans un style épuré deviennent la signature du tailleur. Reconnue dans le milieu artistique, la Maison est appréciée d’artistes comme Claude François et Charles Aznavour qui décident de lui confier la confection de leurs tenues de scène.
- 1970 : Au début des années 70, un vent de liberté souffle sur la mode. Francesco Smalto s’inspire de ce mouvement qui rend les silhouettes plus amples tout en préservant l’équilibre de la ligne. Francesco Smalto travaille le velours mais aussi le jersey et la soie sauvage pour confectionner des costumes croisés ou droits à poches plaquées, à rabats cousu, à grandes fentes dans le dos. Son goût pour les belles matières le pousse à n’utiliser que des tissus nobles tels que le cachemire ou la flanelle, et à en créer de nouveaux en Angleterre avec des mélanges de fibre d’orchidée et de zibeline, de renard argentée ou de vigogne.
- 1980 : L’homme se doit d’être viril et la carrure se marque et s’amplifie. Durant cette décennie, le costume pour homme, toujours très architecturé devient plus ample. L’attrait pour les belles matières devient visible au cinéma, où les réalisateurs n’hésitent pas à jouer avec les costumes et éclairages afin de ravir le grand public. Dans « Le Dernier Empereur » interprété au cinéma par John Lone, Bernardo Bertolucci joue sur l’éclat des matières chatoyantes des costumes de chacun des personnages. Les codes s’installent- la fleur à la boutonnière, l’épaule roulée et légèrement remontée, la boutonnière milanaise ou encore les tissus d’exception – et font le bonheur des personnalités politiques, de la chanson ou du cinéma.
- 1990 : La Maison Smalto rassemble de plus en plus de fidèles, de têtes couronnées et hommes politiques du monde entier qui se retrouvent dans ce haut lieu de l’élégance et du savoir-faire tailleur.
- 2000 : Cette décennie sera l’occasion d’un nouveau départ pour la Maison.
- Francesco Smalto se retire en 2001. Sous sa silhouette, la Couture continue de perpétuer un savoir-faire traditionnel en s’adaptant à l’évolution de sa clientèle.
- 2012 : La Maison Smalto se voit décerner le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » par le Ministère Français de l’Economie pour l’excellence de son savoir-faire tailleur.
- 2018 : La Maison Smalto retrouve ses fondamentaux tout en s’adaptant aux nouveaux modes de vie et à l’évolution des codes de l’élégance.
L’hôtel particulier du 2 rue Bassano
« Louis de Cahen dit Louis Cahen d’Anvers, né le 24 mai 1837 à Anvers et mort le 20 décembre 1922 à Paris XVIe. La famille Cahen d’Anvers est une famille française juive, originaire d’Allemagne et de Belgique, qui porte le titre de comte. Fondée par Joseph Lambert Cahen, courtier de la banque qui appartenait aux Bischoffsheim, elle a contracté des alliances avec cette famille ainsi qu’avec les princes de Faucigny-Lucinge, les Dampierre, les Morpurgo, les Rothschild, les Camondo et les Montefiore.
Le fils de Joseph Lambert Cahen, Meyer Joseph Cahen, est l’un des fondateurs de Paribas avec les Bischoffsheim. Les Cahen d’Anvers ont été les propriétaires de plusieurs domaines en Italie et en France, parmi lesquels le château de Champs-sur-Marne, dont ils ont fait don à l’État. Grands collectionneurs d’art, ils ont commandé plusieurs portraits à Auguste Renoir, Léon Bonnat et Carolus-Duran.
La famille réside d’abord au 66, avenue Montaigne à Paris, puis dans un hôtel particulier au 2, rue de Bassano, que les Cahen d’Anvers font construire dans le style Louis XIV en 1880 par Gabriel-Hippolyte Destailleur, à l’angle de la place des États-Unis. C’est là qu’ils vivaient avec leurs 5 enfants, une domesticité nombreuse, une collection de vases de Chine bleus, des lambris provenant de l’ancien hôtel de Mayenne, des objets d’art des xviie et xviiie siècles, et des tableaux. En 1942, cet hôtel fut réquisitionné par la Dienststelle Westen à la famille Cahen d’Anvers et devint une annexe parisienne de Drancy sous le nom de Bassano. »
Le site internet :
L’adresse du showroom :
2 rue Bassano 75008 Paris
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