Ruinart visite des Caves à Reims
Ruinart, le champagne , la maison , le Blanc de Blancs, les millésimés, Reims, … Ruinart un nom qui sonne comme un appel à la dégustation …
Ruinart visite des Caves à Reims
Il était donc venu le temps où j’ai enfin eu l’occasion d’aller visiter les fameuses caves, les Crayères, de cette grande maison de champagne, ma préférée, évidemment. L’idée germait depuis longtemps. Mais elle est devenue nécessité lors de la fameuse exposition, en début d’année, au Grand Palais, avec l’artiste chinois, Liu Bollin : Reveal the (in)visible » – cf mon post du 27 mars dernier à ce sujet…
Visite des crayères
Lors d’un beau week-end ensoleillé du mois d’avril, j’ai profité d’un séjour à Reims, entre amis, pour prendre rendez-vous avec la maison ! Une visite en petit comité a donc été réservée bien à l’avance. En cet après-midi ensoleillé, l’accueil était parfait. Dans un premier temps, une hôtesse nous emmène au sein de la salle d’exposition de la maison. De plus, nous découvrons quelques œuvres de Liu Bollin et d’autres artistes très inspirés.
Les cartes blanches à un artiste
Tous les ans, la maison Ruinart donne carte blanche aux talents les plus singuliers de la création contemporaine. Cette année, l’artiste chinois, Liu Bolin, à qui Ruinart a donné son accord pour laisser libre cours à son imagination et son art : le camouflage.
Par la suite, nous descendons dans le fameux « antre » de la grande maison. Ce lieu reste classé monument historique depuis 1931. De plus, il est inscrit, depuis juillet 2015, sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les fameux escaliers qui nous permettent de nous rendre dans le plus secret des breuvages avec une mise en scène exceptionnelle… ce qui n’est pas s’en rappeler, encore, les fameuses photos de la soirée au Grand Palais pour l’exposition Liu Bolin.
Nous descendons jusqu’à 38 mètres sous les fondations des bâtiments de la maison. Plusieurs kilomètres de labyrinthe où sont exposées plus d’une centaine de milliers de bouteilles défilent sous nos yeux. Mais nous n’en parcourons que quelques uns…
Le sous sol
Le sous-sol de la champagne demeure constitué de « craie formée au temps du Crétacé, il y a 60 à 80 millions d’années par une accumulation de coquilles et microorganismes marins. Lorsque la mer s’est retirée, la boue calcaire s’est solidifiée donnant naissance à la craie. Par sa capacité à emmagasiner une grande quantité d’eau, elle garantit à la vigne qui s’y enracine une irrigation idéale quelles que soient les saisons. Descendre dans ces sous-sols, c’est donc remonter à la source du champagne. »
Nous découvrons les divers rayons de bouteilles Ruinart, diverses cuvées, et magnum millésimés.
L’élaboration du champagne
De grandes salles nous indiquent les diverses étapes clefs de l’élaboration du vin. « Si l’essentiel de ce long processus se passe à la surface (métamorphose du vignoble, vendanges, vinification et tirage) d’autres étapes cruciales se passent encore dans les profondeurs des sous-sols. Le dégorgement s’effectue ainsi au-delà de ces portes. Mais il faut descendre encore plus loin au coeur de ces sous-sols de craie pour assister à ce geste primordial : le remuage. »
Nous continuons notre exploration souterraine et descendons encore plus profondément. Par conséquent, nous ressentons l’humidité, la fraicheur avec un éclairage très parcimonieux baigné de jaune. Des milliers et milliers de bouteilles restent exposées sous nos yeux « à l’horizontale entre de fines lattes de bois sur ce que l’on appelle des tas, ou fichées tête en bas sur des pupitres à inclinaison progressive, opérations fruits de métiers séculaires toujours transmis de nos jours. «
Sitôt le vin mis en bouteille, « les flacons sont disposés en tas dans les caves pour la prise de mousse qui donne naissance à l’effervescence. Puis une lente maturation du vin va de 3 à 12 ans selon les cuvées. a l’issue de ce long processus de vieillissement, s’effectue le remuage sur des gyropalettes. Celles-ci reproduisent les gestes ancestraux tout en garantissant une qualité constante et parfaite. »
La visite se termine pour remonter à la « surface » et découvrir quelques salles et galeries d’exposition.
La dégustation
Puis nous passons au moment tant attendu. La dégustation de 2 cuvées exceptionnelles, au choix : un champagne blanc ou rosé. Comme le temps est ensoleillé, nous profitons de la terrasse autour d’une table avec des parasols siglés Ruinart !
Les cuvées dégustées
- Blanc de Blancs,
- Dom Ruinart 2006,
- Dom Ruinart Rosé 2004 – en exclusivité.
Brut Ruinart :
« Fruit d’un savant assemblage de vins issus des cépages chardonnay (40%), pinot noir (50%) et pinot meunier (10%), le « R » de Ruinart est un champagne doré, vif et fruité, à l’arôme subtil de fruits à chair blanche, avec une touche de fruits secs et de fleurs qui en font tant un excellent apéritif que le compagnon idéal d’un repas tout au champagne.
Rosé Ruinart :
Le rosé brut est vendangé à la main, la fermentation alcoolique s’effectue en cuves inox thermorégulées. Le vin passe par la fermentation malolactique, et est dosé à 6 g par litre. Sa forte proportion de chardonnay (45%) lui confère élégance et fraîcheur aromatique. Le fruité et la gourmandise sont apportés par le pinot noir travaillé en macération courte et extraction très légère. Ce rosé arbore une jolie robe rose grenade aux subtils reflets orangés. Au nez, il exprime de beaux arômes de fruits rouges ainsi que des arômes de fruits exotiques. Ce champagne convient aussi bien à l’apéritif qu’au long d’un repas.
Blanc de Blancs Ruinart :
Élaboré à partir de vins issus exclusivement du cépage chardonnay, de différentes années, le Ruinart Blanc de Blancs développe en bouche souplesse et rondeur, sur des notes de fruits jaunes. Très harmonieux, la luminosité de sa très belle robe or pâle est mise en valeur par l’élégance de son flacon transparent.
Dom Ruinart Ruinart 2006
Les cuvées Dom Ruinart se composent exclusivement de raisins de grands crus, majoritairement du Chardonnay et du Pinot noir vinifié en rouge, issus de la Côte des Blancs et de la Montagne de Reims. Millésimées, elles couronnent les meilleures vendanges. Au cœur des crayères, ces flacons de prestige s’épanouissent lentement, en moyenne 10 ans, et gagnent toute leur complexité aromatique.
Brut Millésimé Ruinart 2010 :
Un champagne millésimé très équilibré, complexe et fin, aux arômes de fruits (notamment d’agrumes), de fleurs. Il gagnera en complexité avec les années. »
Ruinart – histoire
« Champagne Ruinart est une Maison de Champagne fondée le 1er septembre 1729 à Épernay par Nicolas Ruinart, le neveu du moine bénédictin Dom Thierry Ruinart. Elle demeure la première et la plus ancienne maison de Champagne (la maison Gosset, fondée en 15842, reste quant à elle, la plus ancienne maison de la Champagne). »
Dom Ruinart
« Durant la fin du XVIIème siècle, Dom Ruinart, intellectuel et savant, multiplie des voyages à Paris, pour étudier et en Europe pour peaufiner sa découverte de la culture chrétienne. Ayant longtemps travaillé aux côtés de Dom Mabillon et surtout de Dom Pérignon, il a notamment pu apprendre l’art de la champagnisation.
Amoureux inconditionnel de sa terre natale, la champagne, il fait de nombreux allez-retours entre Paris, où il étudie et rédige ses écrits, et Reims, où il est né. Il transmet son savoir à son frère et son neveu. Ayant eu échos de l’intérêt du milieu aristocrate pour ce vin champenois que Nicolas Ruinart produit déjà, il accompagne son neveu dans le développement de cette activité.
L’année 1729
Ainsi, dès septembre 1729, Nicolas Ruinart rédige son premier livre de compte dédiée à la vente de ce vin à bulle champenois. La maison de champagne Ruinart nait : 20 ans après la mort de Dom Ruinart, oncle de Nicolas, la première maison de champagne a vu le jour.
Au départ, Nicolas Ruinart, alors encore négociant de draps, ne destine les premières bouteilles de « champagne » qu’à ses clients habituels, achetant draps et tissus. Mais très vite, l’intérêt pour cette nouvelle boisson grandit. Ainsi, la cour royale souhaite s’emparer de cette nouvelle tendance. Les ventes de champagne débutent et la maison connaît ses premiers bénéfices. Nicolas Ruinart vendra alors 170 bouteilles en 1730, 3000 en 1731, 36 000 en 1761… L’histoire Ruinart est lancée.
1764
En 1764, la maison Ruinart procède à sa 1ère expédition de champagne rosé. En effet, alors annotée comme « œil de perdrix » dans le livre de compte de Nicolas Ruinart, ce terme désigne en réalité la couleur rosée de la boisson. Les premières bouteilles de champagne rosé ont donc été expédiées dès 1764, au sein d’un panier de 60 bouteilles.
Les carrières de craie
Pour entreposer le nombre grandissant de bouteilles, la maison fait l’achat d’anciennes carrières de craie, creusées dans les sous-sols de la capitale champenoise, Reims. La géologie particulière de cette région est d’ailleurs significative de l’excellence du champagne Ruinart. Effectivement, la craie confère aux raisins, et notamment au Chardonnay, une fraîcheur incomparable et un goût léger et aérien. »
Les visites des caves de la Maison s’organisent par petits groupes, uniquement sur rendez-vous du mardi au samedi selon les disponibilités.
- Réservation exclusivement sur le site www.ruinart.com
- Dégustation, en salon privé, de 2 cuvées au choix, blanc ou rosé.
- Durée totale de la prestation : 2 heures.
Tarif : 70 €/personne.
L’adresse :
4 rue des Crayères, 51100 Reims
Le site pour réserver la visite des caves :
https://www.ruinart.com/fr-FR/produits
Un grand merci à la Maison Ruinart pour son invitation à découvrir ses crayères, et à déguster les meilleurs champagnes et pour son accueil incroyable !
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Bonjour, j’ai pris connaissance de votre carte blanche aux artistes sur FB, étant moi_même plasticienne je voulais savoir si vous ne donnez cartes blanche qu’aux artistes médiatiquement reconnus et internationaux, ou vous êtes ouverts aussi aux artistes contemporains jouissant d’une moins grande notoriété? Si la curiosité vous en dit voici le lien de mon site d’artiste:
http://alexandraloundine-peintures.blogspot.com/
dans l’attente de vous lire, je vous prie de recevoir les salutations les plus sincères.
Alexandra Loundine (Toulouse)