Je reprends de nouveau mes commentaires de mai dernier, lors du Festival de Cannes, pour ce film, comme pour Blood Ties, et Inside Llewyn Davis.
Le dernier « film » de Roman Polanski est en fait une pièce de théâtre en huis clos, et qui devrait rester une pièce de théâtre, «la Vénus à la fourrure». Avec sa femme, Emmanuelle Seigner, toujours à moitié nue – que ce soit dans le film ou dans la salle de projection lors de la présentation officielle à Cannes en mai dernier : elle portait une robe rouge incendiaire d’Alexandre Vauthier, avec un décolleté si vertigineux qu’elle aurait pu ne rien mettre – et Mathieu Amalric.
Les acteurs sont excellents, mais on s’ennuie. Tout le « film » se passe entre eux, dans une seule pièce qui pourrait être celle d’un théâtre. Le sujet : un metteur en scène cherche une actrice pour mettre en scène son scénario qui relève du sadomasochisme, d’après le livre de Léopold von Sacher-Masoch, écrivain et journaliste autrichien, datant de 1870, qui a donné son nom, justement, au sadomasochisme. Les rôles s’inversent durant la pièce/le film, c’est l’actrice qui mène le metteur en scène.
Le film a été fortement applaudi lors de la 1ère projection à Cannes, car il faut dire que les 2 acteurs sont vraiment bons.
A voir ou pas…
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