Exposition Giacometti l’homme qui marche

Giacometti l’homme qui marche – Exposition  à  la fondation Giacometti

En ce début juillet ensoleillé, j’ai eu l’immense joie de découvrir en avant-première la Fondation Giacometti pour sa nouvelle exposition : « l’homme qui marche ».

Exposition Giacometti l’homme qui marche

En ce beau vendredi d’été, la fondation avait organisé un petit cocktail dans la rue privatisée pour l’occasion. Pour la 1ère fois, les différents modèles de l’Homme qui marche grandeur nature sont réunis. De plus, la plupart des variations sculptées et dessinées sur ce thème sont exposées à cette occasion. Le premier Homme qui marche grandeur nature de 1947 et l’Homme qui marche I, II et III (1960) font également partie de l’exposition présentée.

Exposition Giacometti l’homme qui marche - fondation Giacometti
Giacometti l’homme qui marche

Cet évènement permet de retracer la généalogie du motif, depuis la Femme qui marche de la période surréaliste jusqu’aux icônes créées en 1959-60. Accompagnée de nombreux documents et dessins inédits, l’histoire de l’oeuvre la plus célèbre de Giacometti est racontée tout au long de la visite.

« Du 1er modèle en 1932 aux figures célèbres réalisées au terme de sa carrière dans les années 1960, ce motif témoigne de la quête inlassable de l’artiste pour représenter l’essentiel de l’être humain. Cette incarnation de l’humanité, particulièrement précieuse dans les temps actuels, place cette oeuvre parmi les plus connues au monde. »

  • Commissaire : Catherine Grenier,
  • Commissaire associé : Thierry Pautot.

Biograpie d’Alberto Giacometti (1901-1966)

« Né en 1901 à Stampa, en Suisse, Alberto Giacometti est le fils de Giovanni Giacometti, peintre post-impressionniste renommé. Dans l’atelier paternel, il est initié à l’art. Ainsi, il réalise, à 14 ans, ses premières oeuvres, une peinture et un buste sculpté de son frère Diego. En 1922, Giacometti part étudier à Paris. Par la suite, il entre à l’Académie de la Grande-Chaumière. Puis il suit les cours du sculpteur Antoine Bourdelle. A cette époque, il travaille d’après modèle et commence à s’intéresser aux oeuvres avant-gardistes, notamment cubistes.

Les années 20

En 1929, il commence une série de femmes plates, proches de l’abstraction, qui le fait remarquer par le milieu artistique. En 1930, il adhère au mouvement surréaliste d’André Breton. A cette occasion, il crée une série d’objets à connotations symbolique et érotique. En 1932 et 1934, il créé deux figures féminines emblématiques, Femme qui marche et L’Objet invisible. Il prend ses distances en 1935 avec le groupe surréaliste. A ce moment, il reprend la pratique d’après modèle, se dédiant intensément à la question de la figure humaine, qui sera pendant toute sa vie un sujet privilégié.

Vie à Paris

Après avoir passé les années de guerre en Suisse, de retour à Paris, il reprend ses recherches sur la figure humaine. Travaillant principalement d’après modèle, il réalise aussi des figures plus génériques inspirées de l’histoire de l’art. Il développe un processus de travail personnel, modelant des figures en terre qu’il transfère ensuite en plâtre, retravaillant ensuite la surface au moyen de canifs et d’objets tranchants.

Les oeuvres de grandes taille sont parfois réalisées directement en plâtre. S’il fait couler la plupart de ses sculptures en bronze, il aime aussi exposer les plâtres, dont il peint parfois la surface. En 1947, il réalise la première version de l’Homme qui marche, puis décline ce thème dans plusieurs oeuvres de plus petit format. En 1959-61 il réalise trois autres modèles grandeur nature, à l’occasion d’une commande (non aboutie) pour la Chase Manhattan Plaza à New York, qui deviennent des icônes de son oeuvre.

Exposition Giacometti l’homme qui marche - fondation Giacometti
Exposition Giacometti l’homme qui marche – fondation Giacometti

Alberto Giacometti s’éteint en janvier 1966, à l’hôpital de Coire, en Suisse. »

La fondation Giacometti

« L’Institut Giacometti est le lieu de la Fondation Giacometti consacré à l’exposition, la recherche en histoire de l’art et la pédagogie. Il est présidé par Catherine Grenier, directrice de la Fondation Giacometti depuis 2014. Sa direction artistique est assurée par Christian Alandete.

Musée à taille humaine, permettant une proximité avec les oeuvres, l’Institut Giacometti est à la fois un espace d’expositions, un lieu de référence pour l’oeuvre de Giacometti, un centre de recherche en histoire de l’art dédié aux pratiques artistiques modernes (1900 – 1970) et un lieu de découvertes accessible à tout public.

La Fondation présente de manière permanente l’atelier mythique d’Alberto Giacometti, dont l’ensemble des éléments a été conservé par sa veuve, Annette Giacometti. Parmi ceux-ci, des œuvres en plâtre et terre très fragiles, dont certaines n’avaient jamais été montrées au public, son mobilier et les murs peints par l’artiste… »

Exposition du 4 juillet au 29 novembre 2020

Tarif et infos :

  • 15€,
  • réduits : 9€ et 6,50€
  • Visites en famille le mercredi à 15h 30

Ateliers individuels ou en famille samedi et dimanche, 15h-17h

  • Tarifs : 15€, 10€

Ateliers d’été (juillet/août) pour enfants et familles

  • Sculpture en plâtre sur fil de fer,
  • Création d’une place animée samedi et dimanche, 15h

Ateliers d’automne (à venir)

  • Audioguide gratuit de l’exposition à télécharger sur le site de la Fondation Giacometti
  • Visites guidées de mercredi à dimanche à 10h30, en anglais et 11h30, en français

L’adresse :

5, Rue Victor Schoelcher, 75014 Paris

Le site internet :

https://www.fondation-giacometti.fr/

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