Grand hommage à la chanteuse en ce mercredi soir frileux en direct de l’Olympia dans le 9ème arrondissement de Paris : Dalida le film réalisé par Lisa Azuelos avec Sveva Alviti, Riccardo Scamarcio pendant que les plus grandes mannequins du monde défilaient pour Victoria’s Secret au Grand Palais pour la 1ère fois à Paris.
Dalida le film à l’Olympia Paris en avant première dans toute la France
Le film « Dalida » ne sort qu’en janvier 2017, mais au moins 200 cinémas ont retransmis la projection du film en avant première à l’Olympia. L’équipe du film et les people étaient bien sûr présents ce soir là, avant première animée par Nikos Aliagas en live pour l’arrivée sur le tapis rouge des stars invitées :
Les acteurs :
- Sveva Alviti, l’actrice, mannequin italienne qui interprète parfaitement le rôle de Dalida, une interprétation éblouissante et émouvante, qui fait renaître une des plus grande chanteuse sensuelle des années 60 à 80.
- Riccardo Scamarcio dans le rôle d’Orlando,
- Bruno Gigliotti dit « Orlando » né le 29 juillet 1936 au Caire, d’origine italienne, est le frère cadet de Yolanda Gigliotti / Dalida, acteur – il a tourné dans 2 films sous un pseudonyme -, chanteur au début des années 1960, il se charge de la carrière de sa sœur en 1965 jusqu’à sa mort en 1987 et devient son directeur artistique, son impresario, légataire officiel, il a lancé le label « Editions Bambino« .
- Jean-Paul Rouve, dans le rôle de Lucien Morisse,
- directeur des programmes, puis directeur général à Europe 1, directeur général de « Disc’AZ » ; il a découvert de nombreux artistes, dont Marino Marini, Dalida évidemment, qu’il a épousée en 1961 après 5 ans de vie commune, Petula Clark, Christophe, Pascal Danel, Nicole Rieu, Saint-Preux, Michel Polnareff, Gilles Marchal, etc. Il se suicidera par arme à feu, le 11 septembre 1970, dans son appartement du 7 rue d’Ankara à Paris, à l’âge de 41 ans.
- Nicolas Duvauchelle, dans le rôle de Richard Chanfray,
- dit Saint-Germain ou Richard Saint-Germain, personnalité médiatique et mondaine française, prétendument Comte de Saint-Germain et antiquaire, il a rencontré Dalida en 1972 selon la « rumeur/légende » en cape noire et chemise à jabot. Leur liaison durera 9 ans, jusqu’à leur rupture en 1981. Managé par le frère de Dalida, Orlando, il a enregistré, avec elle, Et de l’amour, de l’amour en 1975. Il se suicidera avec sa nouvelle compagne à Saint-Tropez le 21 juillet 1983.
- Vincent Perez, dans le rôle d’Eddie Barclay,
- né Édouard Ruault, le 26 janvier 1921 dans le 12e arrondissement de Paris et mort le 13 mai 2005 à Boulogne-Billancourt, l’un des plus importants éditeurs et producteurs de musique française entre les années 1950 et les années 1980 surnommé « l’empereur du microsillon », dandy des nuits parisiennes et tropéziennes avec ses 8 mariages, jet setteur hors pair, créateurs des fameuses soirées « nuits blanches », il produira Dalida.
- Patrick Timsit, dans le rôle de Bruno Coquatrix,
- directeur général de l’Olympia de Paris, de 1954 à 1979, après avoir dirigé Bobino. L’Olympia devient le plus grand music-hall d’Europe où il y engage toutes les célébrités de la chanson de l’époque : Georges Brassens, Gilbert Bécaud, Johnny Hallyday, Violetta Villas, Dalida, Édith Piaf, Annie Cordy, Yves Montand,etc.
- Niels Schneider dans le rôle de Jean Sobieski,
- acteur et artiste peintre français né à Cannes le 15 novembre 1937, il a joué dans des westerns spaghetti et plusieurs films français, et vécu une histoire d’amour pendant un peu moins de 2 ans avec Dalida de 1961 à 1963 (elle a quitté pour lui Lucien Morisse, son mari et pygmalion), puis il a épousé Olga Georges-Picot en 1966, pour en divorcer 2 ans après.
- Alessandro Borghi dans le rôle de Luigi Tenco
- né à Cassine le 21 mars 1938 , décédé dans des circonstances mystérieuses à San Remo le 27 janvier 1967, chanteur italien et compositeur, comme il se considérait lui-même. À Rome, il a fait la connaissance de Dalida et en est tombé follement amoureux. Une liaison s’ensuivra qui sera brutalement rompue par la mort du chanteur. Dans sa chambre de l’hôtel Savoy, il sera trouvé mort, une balle dans la tête, par Dalida elle-même. On trouva dans la chambre un billet écrit de sa main « Io ho voluto bene al pubblico italiano e gli ho dedicato inutilmente 5 anni della mia vita. Faccio questo non perché sono stanco della vita (tutt’altro) ma come atto di protesta contro un pubblico che manda « Io tu e le rose » in finale e ad una commissione che seleziona « La rivoluzione ». Spero che serva a chiarire le idee a qualcuno. Ciao. Luigi ».
- Michael Cohen dans le rôle d’Arnaud Desjardins,
- 18 juin 1925 à Paris – 10 août 2011 à Grenoble, auteur qui a développé et enseigné une spiritualité laïque proposant une synthèse des religions traditionnelles et des découvertes de la psychologie moderne. En tant que réalisateur à l’ORTF de 1952 à 1974, il est l’auteur de documents télévisés précurseurs en France sur ces traditions spirituelles. Il entretient une liaison avec Dalida de 1969 à 1972, alors qu’il est en désaccord avec son épouse, Denise. Au cours d’une interview télévisée, il donne la parole à la chanteuse, en 1969, 2 ans après sa tentative de suicide. La fameuse interview où Dalida affirme « Oui, je crois que je recherche l’amour, le vrai… je cherche l’amour que je n’ai pas trouvé… je suis sûr qu’il existe, l’amour plus grand, l’amour de dieu qui, à travers les hommes, mène à dieu… » Le frère de Dalida, Bruno, lui aurait déclaré : « ma sœur te doit 15 années de vie en plus. »
- Brenno Placido dans le rôle de Lucio,
- tout juste remise de sa 1ère tentative de suicide, Dalida rencontre cet étudiant romain, Lucio, âgé de 18 ans selon la légende, mais 22 ans et demi d’après le film. Elle se retrouvera enceinte et décidera d’avorter, sans en parler à personne d’autre qu’à son frère et à sa cousine. L’opération sera réalisée en Italie dans des conditions clandestines (l’avortement n’était pas autorisé, ni en Italie ni en France), elle découvrira par la suite qu’elle ne pourra plus avoir d’enfant. Elle mettra fin elle-même à la relation.
- Le frère et producteur de Dalida, Orlando, était bien sûr présent à l’avant première,
- L’ex maire de Paris Bertrand Delanoë,
- Aure Atikaa,
- Ary Abittan,
- Bernard Montiel,
- Laurie Cholewa, etc.
Le film Dalida
Dalida, est un film biographique français écrit, coproduit et réalisé par Lisa Azuelos (LOL, comme t’y es belle, etc). Le tournage s’est déroulé de février à avril 2016, en France, Italie et au Maroc. Le film est prévu dans les salles de cinéma le 11 janvier prochain. Il vous faudra donc attendre un peu pour découvrir ce biopic très émouvant.
Le casting impressionnant de ce film sur la carrière de la chanteuse et sa vie tumultueuse reflète à merveille les moments forts de Dalida. L’actrice qui joue son rôle est impressionnante de vérité, un premier rôle réussi qui va sûrement lancer sa carrière et, grâce au maquillage, une ressemblance hallucinante avec la chanteuse. Mention spéciale à la costumière, Emmanuelle Youchnovski, pour les tenues de la star aussi bien dans la vie courante que pour ses shows.
Les tenues de scène au Palais Galliera
D’ailleurs, une exposition sera consacrée aux tenues de Dalida. Pour l’anniversaire de sa disparition, le Musée de la Mode de la ville de Paris, le Palais Galliera, consacrera en effet une exposition dédiée à Dalida et à son look glamour, d’avril à août 2017. « Pensée par le directeur du musée, Olivier Saillard, et Sandrine Tinturier, l’exposition du Palais Galliera veut faire la part belle au look sensuel de Dalida, Les robes des années 50 de Carven croisent un fourreau rouge incendiaire signé Jean Dessès, aux côtés de tenues chic de Loris Azzaro, d’une robe chasuble de Balmain, et bien sûr de costumes recouverts de paillettes disco créés par Michel Fresnay dans les années 70. »
Dalida et la mode
Dalida, c’était une fan de mode et reine du strass et des paillettes lors de ses passages télévisés ou lors de ses shows, entre autres ceux de Maritie et Gilbert Carpentier. Les plus grands couturiers l’ont habillée :
- Jean Dessès (ce même couturier habillait Rita Hayworth ou Marlene Dietrich),
- Pierre Balmain,
- Carven,
- Yves Saint Laurent,
- Loris Azzaro,
- Michel Fresnay,
- Chanel,
- Christian Dior…
Bertrand Delanoë avait organisé en 2007 une exposition de ses plus belles robes à la Mairie de Paris, « Dalida Une Vie ».
Petit historique sur la chanteuse :
« Iolanda Cristina Gigliotti, dite Dalida, née le 17 janvier 1933 au Caire et décédée le 3 mai 1987 à Paris. Issue d’une famille italienne installée en Égypte, elle est élue Miss Égypte en 1954, et tourne des films au Caire, avant de s’installer en France. Au fil des années, Dalida devient une star à l’échelle internationale, et se façonne un répertoire d’environ 2 000 chansons interprétées en de nombreuses langues : italien, français, arabe égyptien, hébreu, anglais, espagnol, allemand, néerlandais, arabe libanais, grec, japonais… Sa maison de disques indique qu’elle aurait vendu à travers le monde plus de 120 millions de disques de son vivant, et 20 millions depuis son décès. Elle a également reçu le prix de l’Académie du disque français en 1975, pour le titre « Il venait d’avoir 18 ans ».
Dans la nuit du 2 au 3 mai 1987, elle tombe en dépression et se suicide à l’âge de 54 ans, quelques mois après avoir été l’actrice principale du film dramatique Le Sixième Jour, par surdose de barbituriques dans sa maison du 11 bis rue d’Orchampt (quartier de Montmartre). Elle laissera 2 lettres, l’une à Orlando et l’autre à son compagnon, François Naudy, ainsi qu’un mot, sans doute à l’attention de son public : « La vie m’est insupportable. Pardonnez-moi ». Son habilleuse découvrira son corps inerte le 3 mai, en fin d’après-midi. Elle est inhumée le 7 mai 1987 au cimetière de Montmartre.
Le site officiel :
http://dalida.com/
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